Lors de la souscription d’une assurance-vie, différentes stratégies sont proposées au contractant. Ces stratégies correspondent aux différents objectifs des souscripteurs et traduisent leur aversion au risque ainsi que leur approche quant aux marchés financiers.
Le contrat d’assurance-vie peut être basé sur un seul support. On parle, alors, de contrat mono-support. Il peut également être basé sur plusieurs supports. Il est ainsi appelé contrat multi-supports.
C’est ce dernier cas qui permet d’opter pour la stratégie de sécurisation des plus-values expliquée ci-après :
Les contrats d’assurance-vie multi-supports
Un contrat d’assurance vie basé sur plusieurs supports contient, au minimum, un support en fonds euro ainsi qu’un support unité de compte. Les fonds euro sont composés d’investissements obligataires, le plus souvent des obligations d’Etat permettant d’apporter une certaine sécurité, auxquels viennent s’ajouter d’autres produits financiers, tels que des supports en actions, ou encore des OPCVM, donnant, quant à eux, l’opportunité de dynamiser le placement. L’unité de compte, quant à elle peut se traduire par des actions, obligations ou encore des parts dans des Sociétés Civiles de Placement Immobilier.
Il est ainsi, possible, avec cette base multi-supports, d’opter, lors de la mise en place du contrat d’assurance-vie, pour une dynamisation ou une sécurisation des plus-values (Les plus-values correspondent ici aux rentes d’intérêts générées grâce au montant déposé sur l’assurance vie).
Stratégie de dynamisation des plus-values d’assurance-vie
La dynamisation des plus-values est le procédé par lequel, les plus-values effectuées sur les fonds en euros sont réinvesties sur des unités de compte dans le but d’augmenter le montant de la plus-value en jouant avec l’effet de levier permis par les marchés financiers. Ce procédé correspond donc à des personnes dont l’aversion au risque est moyenne si ce n’est faible.
Stratégie de sécurisation des plus-values d’assurance-vie
Pour les autres contractants, plus soucieux de la stabilité et de la régularité de leurs plus-values, il est plus logique de rechercher la sécurité. C’est là qu’intervient la méthode de sécurisation des plus-values. Celle-ci s’effectue dans le sens inverse de la méthode énoncée précédemment. Il s’agit donc, de déplacer les plus-values réalisées sur les unités de compte dans des fonds euros pour que celle-ci soient sécurisées. Comme expliqué précédemment, l’unité de compte est le placement risqué si l’on compare avec les fonds euros. La sécurisation ne s’arrête, néanmoins, pas là. Elle s’attache aussi à surveiller et limiter les plus et moins-values de l’assurance-vie. La limitation des plus-values, appelée stop win, consiste à déplacer les plus-values sur le support moins risqué lorsque celles-ci ont atteint un niveau plus ou moins important (en fonction des objectifs du client) et donc que le risque de retournement des marchés augmente. Dans un autre cadre, la limitation des moins-values, appelée stop loss, consiste à déplacer le niveau de plus-value lorsque leur rendement sur le support unité de compte est négatif. Il convient cependant de ne pas confondre une moins-value avec une perte d’argent sur le montant réel de l’assurance vie qui, lui, est garanti par l’assureur.
Cette méthode de sécurisation des plus-values est proposée au client lors de la signature du contrat. Elle peut-être gratuite, facturée au pourcentage ou à l’ordre. Retrouvez tous les conseils en placements financiers sur le site de K&P Finance, conseil en gestion de patrimoine, défiscalisation et placements financiers : comment placer son épargne ?