5 astuces pour sécuriser vos transactions immobilières

21 décembre 2018No comments

Lors de la vente ou de l’acquisition d’un logement, les deux parties s’intéressent uniquement à l’aspect pécuniaire de la transaction. L’acheteur souhaite payer le juste prix tandis que le vendeur espère réaliser une très bonne affaire. Mais, ces opérations entraînent souvent d’importants investissements. Les risques de contestations ou d’annulation existent en l’absence de dispositions strictes. En effet, la législation encadre de manière formelle la cession et l’acquisition d’un bien immobilier. Retrouvez dans cet article quelques conseils pour sécuriser entièrement votre transaction immobilière.

Confier votre projet à un professionnel

Les opérations immobilières se caractérisent par une complexité qui laisse peu de place à l’improvisation. Ne perdez pas de vue que vous vous exposez à des risques lorsque vous gérez personnellement la transaction. Vous ne disposez pas forcément de toutes les informations pour bien évaluer le bien à céder. De plus, cette opération s’effectue conformément à certaines règles techniques que vous ne maîtrisez certainement pas. Pour éviter de tomber dans les écueils juridiques et subir les désagréments qui en découlent, sollicitez l’assistance d’une agence immobilière reconnue. Des conseillers avertis vous aideront tout au long de la procédure. Ils prendront toutes les dispositions juridiques qui s’imposent pour vous préserver de toutes contestations ou annulations ultérieures. Ils mettront leurs compétences et leurs connaissances à votre service. Le vendeur pourra évaluer son bien immobilier en tenant compte des contraintes du marché. Il réussira à réaliser une bonne affaire. De même, un expert en immobilier pourra garantir un prix juste à l’acquéreur compte tenu de la conjoncture immobilière. Toutes les parties pourront aboutir à un parfait accord qui les préserve de toute contestation ultérieure.

Respecter les étapes

La bonne exécution d’une transaction immobilière exige le respect des procédures. Certains acteurs s’empressent et brûlent les étapes. Cela les expose à des risques importants. Dans un premier temps, le vendeur et l’acheteur doivent s’entendre sur le prix. Après un accord exhaustif, les deux parties paraphent un contrat préalable appelé « avant contrat ». Il s’apparente à une réservation du bien immobilier. Il constitue une promesse de vente ou d’achat. Cela peut prendre la forme d’un simple compromis. Parfois, l’acheteur peut déposer une garantie. Après la signature de ce document, l’acheteur part généralement à la recherche d’un prêt immobilier. Ainsi, l’avant contrat fixe souvent les modalités d’obtention de prêt pour l’acquéreur. Cela prend le nom de « condition suspensive ». Si l’acquéreur ne parvient pas à trouver un emprunt, il peut demander une annulation pure et simple de l’achat. Par contre, les deux parties passent à la signature du contrat définitif s’il décroche le prêt. Cela s’effectue devant un notaire.

Reste vigilant à la clause suspensive

Les transactions immobilières restent des opérations assez délicates. Des rebondissements peuvent intervenir assez rapidement. La vente peut ne pas aboutir même lorsque le propriétaire réussit à trouver un compromis avec un acquéreur. En effet, ce dernier peut évoquer la clause suspensive pour se rétracter à tout moment. Vous devez donc demeurer vigilant lors de la rédaction de l’avant contrat. Le texte de cet acte doit être clair et précis. Choisissez des thèmes assez exhaustifs pour éviter toute confusion ultérieure. Le vendeur doit indiquer les modalités du prêt comme le montant, le taux, la durée, etc. Le document peut également mentionner les démarches à engager par le futur acquéreur pour bénéficier de l’emprunt.

Anticiper les situations

En dépit des précautions prises, l’acheteur peut faire preuve de mauvaise foi et rejeter purement et simplement vos options relatives aux prêts. Cela vous mettrait dans une situation inconfortable. Pour éviter ce désagrément, vous avez la possibilité d’étudier au préalable d’autres alternatives que vous pourrez lui soumettre en cas de désistement. Vous devez faire preuve d’ingéniosité et de patience. Face à ces situations, prenez le temps de discuter avec lui et proposez-lui vos autres options.

Faire appel des spécialistes du droit

Les transactions immobilières restent encadrées par des dispositions juridiques. Pour éviter de les violer, sollicitez l’assistance de professionnels du droit. Un avocat en droit immobilier vous aidera grâce à ses connaissances avérées dans ce domaine. Il vous servira de guide tout au long de la procédure. Il pourra s’occuper, par exemple, de la gestion de la paperasse et vous notifiera toutes les démarches engagées au fur et à mesure. De plus, il s’assurera que tout se déroule conformément aux dispositions légales. Il vous mettra à l’abri de toute arnaque ou extorsion maligne de fonds. Avec l’assistance de cet expert du droit, vous sécurisez entièrement votre transaction immobilière sur le long terme. Il prendra toutes les mesures pour qu’aucune contestation ultérieure n’aboutisse à une annulation de l’opération. Cela vous préservera de toute mauvaise surprise. De plus, faites signer l’acte définitif d’acquisition ou de cession par un notaire. Cela confère une valeur légale indéniable à ce titre de propriété. Cela sécurise davantage l’opération.

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